EDITO

hers(es) Amis(es),

Nous avons tenu notre réunion d'été le mardi 12 juin à la MNE/Lille.

Les adhérents présents (24) et les Associations amies et partenaires ont participé activement.

Quelques temps forts :

- Le point de notre activité "Euroformateurs" qui se développe efficacement dans le Nord et le Pas-de-Calais. Il y a toujours des places à prendre !

- Le lancement de notre action "coopération décentralisée" que nous débuterons en septembre,

- Egalement en septembre, l'installation de notre Antenne d'Arras (Andrée Carron) pour nos amis du Pas-de-Calais,

- La remise des premiers micro-ordinateurs d'excellente qualité procurés à des conditions très intéressantes par France Télécom, qui organise un atelier sur Internet dans l'après-midi.

Bonnes vacances à tous !

Joël Hémery

LES EUROFORMATEURS DANS LE PAS-DE-CALAIS

GIR abcd est l'organisme pilote de l'opération dans le Pas-de-Calais, en partenariat avec l'INRAC (Institut National de la Retraite Active).

L'objectif est de former au moins un euroformateur pour chacun des 77 cantons.

Trois sessions de formation ont d'ores et déjà eu lieu (29 personnes en moyenne par session) :

- ARRAS 14/15/16 mai

- CALAIS 28/29/30 mai

- ARRAS 11/12/13 mai.

Deux autres sessions sont prévues :

- MARESQUEL 19/20/21 juin 01

- ARRAS en septembre 01.

Andrée Carron coordonne l'ensemble des actions, avec Geneviève Taeger, Annie Leleu, Georges Carton, Jacqueline Caudron, Marco-Antoni Cantolla-Iradi.

Quelques remarques des participants après la première session d'ARRAS :

- "Excellente organisation d'ensemble..."

- "L'animateur de l'INRAC a su rendre vivantes, animées et efficaces les trois journées très ludiques..."

- "Le groupe, d'origine très diversifiée, comme il se doit, a su agir d'une manière très unie..."

- "N'oublions pas l'intendance ! La prestation culinaire des élèves de l'Ecole de Restauration du Lycée Saint-Charles d'ARRAS a été unanimement saluée...".

Les réunions dans les communes, clubs, amicales, ont débuté dès la deuxième quinzaine de mai.

Bon courage à tous.

Annie Leleu, Euroformatrice.

contact : Andrée Carron, 03 21 07 45 89

Le parrain

Info Agir : Qui êtes-vous ?

JZ : Je m'appelle Jacques Zoude, j'ai 67 ans, 4 enfants, 10 petits enfants. Je suis un ancien entrepreneur en chauffage et piscine, et ancien commerçant en bricolage-quincaillerie.

IA : Vous travaillez en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), en quoi consiste votre activité ?

JZ : Dans le cadre du suivi des éducateurs de la PJJ, je parraine des jeunes et dois être le trait d'union entre ces jeunes en recherche de contrat d'apprentissage et les entreprises.

IA : Qui sont les jeunes concernés ?

JZ : Ce sont des jeunes en grande difficulté morale, familiale, scolaire suivis par des éducateurs, ou des jeunes délinquants placés en centres.

IA : Suite à votre action, quel est le taux de réussite ?

JZ : Aléatoire…Les enfants sont très instables, très déterminés…mais à quoi ? Il est difficile de faire pression car le système repose sur l'autodiscipline.

IA : Pourquoi avez-vous choisi cette activité ?

JZ : A la demande de Joël Hémery, j'ai découvert la détresse d'un milieu ignoré ! la misère morale et financière insoupçonnée dans les milieux dont on parle pourtant souvent.

RETOUR en HONGRIE

Zone de Texte: Le château de Sissy à Gödöllö

l y a bientôt deux ans (déjà !) que Noëlle Barbay et moi-même, Jean-Claude Lambert, partions, avec armes et bagages, pour la Hongrie. Nous devions y rester une pleine année scolaire. En effet, Noëlle allait rejoindre son poste, au Lycée bilingue de Pásztó, 100 km au Nord de Budapest. De mon côté, je fus recruté par l'Université Agronomique de Gödöllö (je suis Ingénieur Agro ), en tant que Lecteur de Français.

Notre séjour, pas toujours facile au demeurant (surtout le choc de la langue), nous permit cependant de découvrir de nouvelles terres et de nouer d'agréables relations. En particulier, notre meilleure réussite est d'avoir aidé une jeune étudiante hongroise, Anetta, à s'inscrire à Lille 1, où elle termine actuellement son année.

C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de l'accompagner chez elle, à Tiszafüred, pour les vacances d'avril. Nous avons alors traversé l'Allemagne (sous la neige !) et avons vécu deux semaines dans la Hongrie profonde, allant, venant et festoyant dans ce petit pays que nous connaissons maintenant très bien.

Nous avons donc retrouvé cette nation laborieuse qui évolue si vite : un an après, certains quartiers de Budapest sont méconnaissables ! Bien sûr, il n'est pas question des 35 heures là-bas, mais, de plus, les Hongrois, non contents de travailler comme des fous, se trouvent généralement un second métier, à partir de 16 heures ou le week-end !

Quant aux Etudiants, ce qu'ils recherchent, c'est, si possible, un diplôme étranger qui leur permette de travailler en Europe à un tarif bien supérieur au leur. Dans le cas d'Anetta, par exemple, elle devrait retourner dans son Université de Gödöllö, mais, compte tenu de ses antécédents, elle va chercher à finir ses études ici (à l'ISA, si possible).

Zone de Texte: La préparation de la goulash Par ailleurs, côté table, les Hongrois savent très bien faire concurrence aux Français : la bringue, ils connaissent très bien ! La fameuse "goulash", généralement (et généreusement) préparée en plein air, est le prétexte à des libations de toutes sortes: bières, vins, alcools forts... coulent à flots. Pas question, pour un étranger, de refuser : ces gens, très fiers, ne comprendraient pas.

Résultat des courses : j'ai repris la route pour la France avec une bonne crise de foie et Noëlle ne valait guère mieux : redoutables, ces Maggyars !

Mais, ce n'est qu'un au revoir : c'est sûr, nous retournerons apprécier les beaux paysages de cette petite province d'Europe, le tout dans un océan de chaleur et de gentillesse. ..A bientôt chers amis !.

Jean-Claude Lambert

PS : Côté pratique, par la route, compter deux jours, à travers l'Allemagne et l'Autriche. Par le train, une quinzaine d'heures (de nuit) à partir de la Gare de l'Est. Par les airs, de nombreuses liaisons au départ de Bruxelles ou de Paris ; locations (peu chères) de voitures sur place. Evitez les hôtels et restaurants pour touristes (généralement Allemands), affichant des prix "Européens". Préférez les maisons typiques, bien plus abordables dans tout les sens du mot. Bon voyage !

La mission locale de Villeneuve d’Ascq

l s’agit d’une association - loi 1901 favorisant l’insertion sociale et professionnelle des ressortissants de cette commune, grâce aux subventions de la Mairie, du Conseil régional et du Conseil général. Elle fonctionne à TECHNOVAL ensemble de structures appartenant à la ville et situé à proximité du campus de Lille 1 .

Entre autres activités, sous le sigle A.E.D.L. (Accompagnement à l’Emploi et au Développement Local), l’association favorise la création d’entreprises par l’octroi de bourses allant de 20 000 à 30 000 francs décernées aux projets jugés viables.

Pour tout projet lancé, le candidat doit se livrer à une préparation minutieuse, aidé en cela par les animateurs de la mission locale, et s’étalant sur plusieurs mois : étude de marché, état de la concurrence, budget triennal détaillé..

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Une fois les études parvenues à maturité, le projet est examiné par un jury auquel participent des représentants d’A.E.D.L. de la Chambre de Commerce, de la Chambre des Métiers, d’E.G.E.E, et...d’’AGIR. Personnellement, j’interviens sur deux plans : d’une part, j’aide à la mise en forme et au contenu des budgets sur le plan financier, d’autre part, je participe au jury. L’examen d’un projet par ce dernier est sérieux, car par une confrontation collective, il permet à des sensibilités professionnelles différentes d’aboutir à un avis pondéré.

Jusqu’à l’an 2000, le jury se réunissait une fois par trimestre, mais, en réalité, les projets étaient jusqu’ici. souvent portés par de personnes qui créent leur propre affaire à défaut d’obtenir un emploi salarié dans une entreprise existante. Or, depuis un an, le marché de l’emploi a quelque peu évolué en faveur du salariat. Actuellement, les projets sont portés plutôt par des personnes ayant vraiment la volonté d’entreprendre de façon indépendante, ce qui motive une incubation plus lente...La prochaine session est prévue pour juillet.

L’I.E.P.T.V.L.

(Institut d’Education Permanente de Tourcoing et Vallée de la Lys, 247 rue du Flocon à Tourcoing)

Cette association dispense une formation sur deux plans:

- à l’intention de toute personne adulte des cours d’informatique axés sur Word, Excel, Internet que ce soit au stade de l’initiation ou celui du perfectionnement.

- à l’intention des demandeurs d’emploi un module d’ENTREPRISE D’ENTRAINEMENT.

De quoi s’agit-il ??

1- une entreprise d’entraînement est une structure qui fonctionne comme une entreprise réelle, mais ne produit pas. Elle étudie le marché, se fait connaître par des moyens publicitaires ou du marketing, achète des matières premières, vend des produits, gère les relations avec la clientèle, fait de a prospection. Elle vit au quotidien sa fonction d’entreprise, au sein d’un marché économique libéral recréé par 2900 centres de formation qui développent ce concept dans plus de 31 pays. A ce titre, l’entreprise virtuelle TAPI-OKA, émanant de l’IEPTVL adhère au réseau d’entreprises pédagogiques situé à ROANNE (120 entreprises en France).

2- Les stagiaires accueillis dans cette structure sont placés dans la situation la plus réaliste possible, tant au point de vue des conditions de travail (horaires, documents professionnels réels) que de l’objectif recherché : acquérir une véritable compétence professionnelle au sein d’une PME-PMI. Enfin il est demandé aux stagiaires de cultiver les qualités sociales indispensables : être autonome, responsable, capable d’initiative, apte au travail d’équipe.

De ce point de vue, on peut dire que l’entreprise d’entraînement est un sas entre l’état de demandeur d’emploi et l’accès au monde professionnel. Effectivement, 60 % des stagiaires trouvent un emploi sous forme de CDI ou de CDD de longue durée.

Dans ce vaste programme, mon rôle est ponctuel et se borne à une intervention hebdomadaire sur des points aussi précis que récurrents : déclarations de TVA, contrôle du compte bancaire, établissement de la paie, contrôle des comptes généraux etc..

Pour ce champ d’action, les repères sont faciles. La difficulté est ailleurs. Elle consiste pour la Direction et les formateurs d’initier aux technologies nouvelles des stagiaires d’âge et de formation hétérogènes. Que dire d’une entreprise dont le personnel suit un turn’over systématique ? (la durée d’un stage est de trois mois ). Que dire d’un enseignement où la formation pour chaque stagiaire, n’est pas reprise à zéro, mais tient compte du travail effectué par les stagiaires précédents ?

…C’est un challenge perpétuel.

Michel Delattre

L'URNAR, la FNAR, la CFR

(extraits de la présentation de ces associations faite par Françoise Mathieu (de l'URNAR) lors de l'assemblée générale d'AGIR abcd le 12 juin 2001)

ssociation partenaire d'AGIR abcd, l'Union Régionale des Associations de Retraités a été créée en 1974. A cette époque, les aspirations des retraités étaient surtout d'ordre conviviales : lutter contre la solitude, rechercher l'épanouissement et promouvoir la solidarité.

Aujourd'hui, confrontés à l'environnement évolutif de la société, les retraités sont plus exigeants. Se sentant marginalisés par les instances sociaux-politiques, ils expriment leur inquiétude pour leur avenir et celui de leurs enfants.

Les objectifs de l'URNAR sont désormais la défense des intérêts des retraités, leur représentation dans les organismes sociaux (CODERPAS, CESR, CRAM, hôpitaux,…), l'information, les services, la convivialité.

L'URNAR se compose d'une trentaine de clubs ou amicales en tissus urbains ou en zones rurales.

L'URNAR a très vite ressenti la nécessité de se rapprocher d'autres fédérations, et a ainsi été à l'origine de la création de la FNAR (Fédération Nationale des Associations de Retraités).

Les valeurs humanistes de l'URNAR ont été reprises par la FNAR, qui en 1996 décide de régionaliser ses activités, notamment en se rapprochant des amicales de retraités de grandes entreprises telles que Bull, Alstom, Aresso, Aurepa, les OPA, SPELC, Adergim, Air France… Des contacts privilégiés ont également été noués avec AGIR et les associations de conjoints survivants (FAVEC).

La FNAR agit grâce à ses commissions :

- La CERM (Commission Etudes Recherche et Missions) dans les secteurs Europe, Evolution des retraites, Prévention santé et handicaps ;

- Communication via la Lettre FNAR et autres documents, ainsi qu'un site internet (www.fnar.asso.fr)

- Activités générales : régionalisation et développement.

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Ces commissions interviennent auprès des autorités politiques et organisations syndicales.

Cependant, malgré ses 300.000 adhérents, la voix de la FNAR n'est pas assez puissantes. C'est pourquoi quatre grandes fédérations ont décidé de créer ensemble, le 24 novembre 2000, la CFR (Confédération Française des Retraités), soit 2.000.000 d'adhérents

"Le respect de la personne en sa qualité de retraité et sa condition citoyenne" s'inscrit dans les valeurs fondamentales de la CFR.

Les commissions préparent leurs actions dans les domaines du devenir des retraites (pensions minimales, reversions, pouvoir d'achat…), l'équité citoyenne, la rencontre de hautes personnalités politiques et élus nationaux. Ces actions auront un impact particulier dans le contexte électoral qui est en toile de fond des années 2001-2002.

Une chance à l'embauche

'UFCV Roubaix a développé une activité de formation et d'aide à la recherche d'emploi.

Des chômeurs, quelques fois de longue durée, souvent dans des situations difficiles, sans qualification, parfois illettrés, sont ainsi accueillis par l'UFCV qui leur apporte un soutien sous plusieurs formes : ouverture sur l'environnement social du travail, rédaction de lettres de motivation, aide à la recherche d'emploi…

AGIR abcd est partenaire de l'UFCV dans cette activité. Depuis le 2^ème trimestre 2001, Philippe Lebeau a remplacé Lucie Ryckembusch.

Notre action est orientée sur une approche du monde des entreprises (qu'est ce qu'une entreprise ?), et sur la préparation à l'entretien d'embauche (la motivation, les questions incontournables, ce qu'il ne faut pas faire, comment se préparer…). Ultérieurement, les stagiaires sont "mis en situation" d'entretien, une analyse à chaud avec le candidat et les autres stagiaires permet de mettre l'accent sur les points positifs et négatifs de la personne pendant cet exercice.

Actuellement, vingt-quatre stagiaires, répartis en deux groupes, suivent cette formation à Roubaix.

Des écrans derrière les murs

L

orsque Gérard Legait, Président du CLIP "Club informatique Pénitentiaire" nous a fait part de ses besoins en personnel bénévole, je me suis décidé à tenter l’expérience. Avec le bagage que j’ai en informatique, ma candidature a été retenue.

Accompagné de Gérard Legait, je passai l’épreuve des présentations devant le Directeur de l’Etablissement Pénitencier d’Arras. Avec l’aide du service d’administration, une organisation des séances a été définie : deux séances le lundi. La demande de participation aux stages est faite par le stagiaire lui-même auprès du service social de l’établissement, une liste de participants m’est remise le lundi matin.

Les sessions sont destinées aux personnes débutantes qui désirent apprendre à utiliser un ordinateur pour leur usage personnel, mais il n’est pas exclu qu’un jour j’ai un stagiaire déjà expérimenté. Dans un premier temps, il faut les familiariser avec les outils informatiques, le matériel, le fonctionnement de Windows. Si le stagiaire s’accroche, je lui propose d’étudier le traitement de texte Word. J’ai cinq personnes qui sont arrivées à la cinquième séance d’apprentissage du traitement de texte, c’est encourageant pour moi.

Pendant les formations, une vérification du contenu des ordinateurs fut nécessaire. Aujourd'hui, un ordinateur doit être remplacé ainsi que deux imprimantes. Sur ma proposition, le service social m’a acheté cinq logiciels d’apprentissage à la frappe des dix doigts.

J’ai d’excellents rapports avec le service d’administration et les relations avec les stagiaires sont bonnes. Le milieu carcéral est un milieu que je ne connaissais pas. Les premières interventions ont été décisives pour l’avenir. Je pense continuer après les vacances.

Léonce Payen

Délégation Nord- Pas de Calais - Bulletin de liaison n°7 – juin 2001