Michel
Clément le 11décembre 2001
SAINT-FRANCOIS-LONGCHAMP
73 130
L’histoire de la commune autrefois Montgellafrey.
1-Les
Temps anciens
Ce petit rappel historique sans prétention pour répondre à des questions que vous pourriez vous poser sur les indigènes de ce village de montagne ,sur leurs origines et les débuts de cette station autrefois alpage de la commune de Montgellafrey
C’était
il y a très, très longtemps, aux environs de 2 à 3 500 ans avant Jésus-Christ
que des hommes , des chasseurs sont venus s’installer dans nos montagnes. Ce
furent les Ligures, peuple de la méditerranée puis les Médulles.
Il
est possible que nos ancetres devaient ressembler a Otzi l’homme des
Glaciers retrouvé en 1991 sur un
glacier situé entre la Suisse et
l’Italie
De
chasseurs, ils devinrent pasteurs puis agriculteurs
Des
pierres à cupules découvertes recemment sans etre expliquées laissent a
penser que nos montagnes ont été occupées depuis 4 000 ans
.
Les
Romains « pacifièrent » la vallée entre 25 et l’an 7 avant JC .
Puis
ils accueillirent pacifiquement le peuple Burgonde, qui des bords du Danube en
passant par le Danemark et l’Allemagne
s’installa dans notre région en 443.
Le
peuple de cette vallée est le fruit de mélanges entre les petits hommes
bruns de la Méditerranée et les
grands blonds germaniques,….
les savants les appellent les dolichocéphales et les brachycéphales
Les
Francs envahirent la région SABAUDIA en 553. qui est intégrée au royaume de
Bourgogne
Après
la mort de Charlemagne son Empire est partagé en 806, la Sabaudia fit partie
du Saint-Empire Romain Germanique jusqu’en 1713, c’est donc une longue histoire.
2-Le début du 1er millénaire
A
partir de l’an 1000 les moines de l’abbaye de Tamié ont crée les alpages
dans la Savoie en défrichant et
essartant les montagnes. .On peut penser qu’ils sont venus par le Col de la
Madeleine, créant ainsi une tradition de colonies tarines sur le versant
mauriennais du col de la Madeleine, là ou vous skiez maintenant.
En 1032 Humbert aux
Blanches-Mains, de Saint Jean de Maurienne et environs créa la Dynastie de
Savoie et prend partie pour l’Empereur
Conrad. La Savoie fait partie
du Saint-Empire Romain Germanique.
En
1235 les moines de l’abbaye de Tamié « créent » les alpages du
col de la Madeleine (autrefois col de Collombaz)
En
1268 est crée le Comté de Savoie (rien a voir avec le fromage du même nom)
En
1270 on voit pour la 1ere fois le nom de « Mons Gelafredus ou
En
1348 la 1ere peste noire venue des Indes fait périr la moitié des habitants
de la Savoie, mais nous ne savons pas si dans les montagnes la contagion a été
aussi forte. Que dans les vallées.
En
1357 une délégation de Montgellafrey avec «
jean et David Boucha et Jean Crozet
etc.. » se rend a Saint Michel chez Jean Doyl commissaire du Comte de
Savoie
En
1358 l’église de Montgellafrey est citée sous le vocable de Saint Théodule
(patron des vignerons d’ou la
tradition du verre de vin rempli chaque année a la Saint Théodule … par le
plus ancien des Théodule du Village.
Le
1er curé connu est Jean de la Combe
Le 10 avril 1437 la
chapelle du hameau du Prat est dédiée a Saint-Jacques ;Pierre Crozet fait un
leg ; cette chapelle construite en dehors du village sera reconstruite dans le
village en 1727
Les
Français pour diverses raisons plus ou moins valables prirent l’habitude
d’envahir la Savoie, François 1er détruisant le château de la
Chambre, mais apportant l’état civil (en français depuis 1539) puis ,
Henri IV, Louis XIII,.Louis XIV
C’est
à cette époque que le Duc de Savoie déménagea
sa cour par sécurité de Chambéry
vers Turin.
En
1559 le traité de Cateau-Cambrésis instaure
une période de paix et la Savoie
est rendue à Emmanuel-Philibert
3-Les 1er documents sur la Savoie
En
1523 le curé de Montgellafrey se nomme « Révérend Urbain de Serraval
Il
s’agit sans doute d’une commune proche de Thones(en Haute Savoie ) ou
l’on trouve aujourdh’ui de
nombreux Cohendet…..
C’est
a partir de 1550 environ que l’on connaît le nombre exact et les noms des
habitants de cette vallée de la Maurienne et de ce village appelé encore
Montgellafrey.
La
vallée comptait 40 000 habitants en 1561 comme maintenant en l’an 2 001….
A
Montgellafrey il a été dénombré par le sieur Ribet 481 « manants et
habitants » :
Les
Brun sont 66, les André 64, ,les Vinit 46 ,les Reffet 42 , les Buet 36 ,les Crozet 29 , les Pitoud 23 etc….
Quel
langage parlait ces personnes : pas l’italien…mais non !. Ils parlaient le
patois (langue franco-provencal) et le Français…
Le
jour de la Toussaint 1581 Michel Montaigne de retour de voyage écrivit,
parlant de la Savoie « ..içi on parle Francès… »
A
l’église les curés prêchaient en français( mais écrivaient parfois
les registres en latin)
Les
notaires écrivaient les actes en français, c’est tout a fait controlable
de nos jours…
Des
livres de raison de 1390 étaient écrits en français.
Quant
au patois savoyard qui est un peu différent suivant les villages il est
composé de vieux français, de latin « de bas empire », un peu de grec et
de 3%
seulement
de mots italiens (etude du Chanoine Ratel)
Si
certains moniteurs parlent encore aujourd’hui
le patois entreux…c’est par tradition… et pour ne pas que les «
étrangers » comprennent ce qu’ils ont a dire.
Ainsi
étaient les corporations de
taxis, d’écaillers de déménageurs à Paris et à Levallois.
En 1630 dernière épidémie
de peste qui fait 14 morts dans la commune .Cette maladie amenée par les
troupes militaires françaises de
Louis XIII (3e invasion française) revenant de Montferrat
Un
document précise que le village a été presque totalemnt incendié par les
troupes françaises.
En
1650 les habitants du Replat décident la construction d’une chapelle dédié
à Notre Dame des Anges et à Saint Bernard patron des alpinistes.
En
1676 ce sont les habitants de Charrière
qui décident de fonder leur chapelle dédiée a Saint-François de
Sales , seulement 51 ans après la mort du saint évèque de Genève.
Les
fondateurs sont Claude Reffet, Jacquemine Perrus ,veuve Cartier, ,Michel et
Pierre Cartier, Innocent Dunand, Claude Vial, Jean et Théodule André,
Antoine Vinit,
.Auparant
la peste avait sévi en maurienne en 1656, 1587 , 1598 mais nous n’avons pas
les chiffres pour la commune
En
1688 est construit l'oratoire du Bey.
Le
17 décembre 1690 Mathia Blanc est écrasé par des rochers
En
1694 la chapelle de Saint-Anne entre les villages de l’Epallud et du Planney
est citée pour la 1ere fois mais sa construction serait bien
antérieure
4-Le 18e Siècle
En
1698 l’église du chef lieu à Montgellafrey est rebâtie et tournée vers
la Vallée
En
1713 au Traité d’Utrecht le Duc de Savoie Victor-Emmanuel II qui gouvernait depuis 38 ans, s’étant allié avec les
« Impériaux » contre Louis XIV est nommé Roi de Sicile..
La Savoie devient, de
ce fait étrange ,un Royaume, en 1718 au
traité de Londres le Royaume de Sicile devient Royaume de Sardaigne…la
Savoie devient , sarde
En 1716 les habitants
du village des Covatières fondent leur chapelle
sous le vocable de Sainte
Agathe et Saint-Barthélémy, prénom du père d’un des fondateurs
Le
Roi de Savoie commanda en 1730 a
des géomètres piémontais l’établissement
du cadastre « la mappe » comme
on dit encore dans nos villages.
Remarquons,
sans être chauvin, que ce
travail remarquable fut exécuté avant
la célèbre carte française de
Cassini.
En
Aout 1740 déluge de la Saint-Laurent, les prés situés entre le village du
Praz et du Replat est emporté dans le ravin, les habitants du village du Praz
déménagent vers la vallée
En 1742, et durant 6
années les troupes espagnoles occuperont la vallée, y compris le village de
Montgellafrey. C’est un souvenir douleureux, les troupes d’occupation
ayant l’habitude de « taxer » les paysans
Un
recensement précis est établi en 1759 : 657 habitants dont 100 enfants
Il
est dénombré 119 familles ou feux (on dirait aujourd’hui foyer fiscal)
dont
personnes
soit encore 18 % de la totalité
de la commune.
Il
y a :12 familles Pithoud, 10 Vinit, 9 brun, 8 reffet, 7 andré, 6 Crozet etc…
Dans
les 3 villages de l’Envers qui constitueront Saint-François on trouve les
familles (noms des chefs de
famille seulement)suivantes :
Ravoyre,
Vinit, Vittoz, Tognon ,Chamorand ,Ginet ,Germain,
Gonthier, ,Mollard, Diernaz
,Crozet, Sumille, Blanc,
Pithoud-Carbon, Bartholomé,
Reffet,
De nombreux accidents mortels avaient lieu, en raison des précipices et chutes de rochers, ainsi on releve les accidents suivants:
16
mars 1734: Marie-Françoise Court, 11 ans, tombe dans un ravin et se tue.
26
mars 1743 :une jeune fille inconnue se tue dans le précipice "jet du
bec"
9
octobre 1745: Théodule Reffet-Rosaz 28 ans, fils de Théodule fait une chute mortelle dans les rochers près de la Chapelle
15
juillet 1749: Jacqueline Troccaz, 44 ans, épouse d’Antoine Court , mère de
7 enfants se noie dans le Bugeon près des Covatières
16
novembre 1752: Félicie Brun, femme mariée de 40 ans, est tuée par la foudre
au village du replat.
12
septembre 1753: Dominiquaz Blanc, 53 ans
épouse Diernaz tombe dans le précipice des Fouères.
Le
28 aout 1756 Antoine Sallier fils de jean 20 ans, domestique au couvent de la
Chambre se déroche.
16
aôut 1757: Marie Cartier, fils
de Jean-Pierre, 5 ans se tue «
au mache. »
7
juillet 1760: Marie Sumille, épouse Reffet , 37 ans est tuée par des rochers
à la Drière.
14
juillet 1761: Jeanne André, épouse Pithoud, (lélin) fait une chute mortelle
à 44 ans, dans le ravin de la
Censura.
Le
26 septembre 1766 un contrebandier de sel et de tabac originaire de
Montgellafrey est jugé et pendu a St Jean de Maurienne
28
juillet 1770 : Michel Perrus ,12 ans, fils de Barthélémi, est tué par
une chute de pierres.
3
octobre 1776 : Jeanne Pithoud épouse Perrus, 57 ans mère de 6 enfants
meurt au ravin de la Censura.
20
février 1779 Jacques Vinit, fils Jean-michel, 67 ans est écrasé par des
rochers.
23
novembre 1781 Colomban Court,
9
ans, fils d’Urbain fait une
chute mortelle dans le ravin « vers les vignes »
28
septembre 1782 : Boniface Chevessend, 15 ans, fils d’Urbain et petit
fils de jacqueline Court-Troccaz, se tue au précipice du Soliet
25
octobre 1789 : Anne Troccaz, fille de Théodule, 15 ans, se noie dans le
Bugeon
25
octobre 1802 : Marguerite Crozet, 68 ans,
épouse de Pierre Ravoire se « déroche au fontanieu sous l’église »
26
septembre 1817:Jean Ravoire , 66 ans, meurt au précipice de Fontagnieu.
30
octobre 1819 Jeanne-Marie Troccaz, épouse de Jean-Michel Troccaz, 40 ans, mère
de 6 enfants dont le dernier à 4
ans seulement, tombe dans le ravin de
la Drière
Ceci
n'est qu'une liste sans doute partielle relevée sur les bulletins paroissiaux
.Il y avait aussi des incendies....
Le
23 Février1764 à 23 h 30 un
incendie violent fait 7 morts au village du chef lieu, de Montgellafrey : 5
enfants : Jean, Jean-Pierre,et Dominiquaz Rey ;Lucrèce Pithoud ; Marie Rey et
2 adultes :Jean et Théodullaz Troccaz
Le
12 fevrier 1787 Nouvel incendie au chef lieu,
Théodule Troccaz, excateur y trouve la mort en voulant sauver ses
papiers
Le
22 septembre 1 792, les soldats français envahirent la Savoie « au nom de la
liberté » et la Savoie devint le Département du Mont-Blanc jusqu’a la défaite
de Napoléon a Waterloo en 1815. Une échauffourée aurait eu lieu au village
du Poizat et un officier français aurait été tué ce qui amena des représailles
au village de Montgellafrey mais ceci n’est pas prouvé.
Les
jeunes gens du pays refusent d’être enrôlés dans les Armées de la République
ou de l’Empire, le Maire de l’époque Jean-Antoine Diernaz a fait de la résistance
selon ses moyens pour ne pas livrer les « volontaires »
a Saint Jean.
Les
habitants de ce village avaient « acheté
leur liberté » bien avant le 19
juin 1766 auprès des nobles et
du clergé, propriétaires des biens et des personnes.
Cette
commune appartenait au marquis de
La Chambre, Charles-emmanuel Cagnol, aux moines des Cordeliers de La Chambre
et au Comte de la Val d’isère.
Ceci
est très important et cela aura un effet sur l'immigration car les serfs étaient
attachés a la terre et ne pouvaient circuler sans autorisation .Ce qui
explique que les familles sont restées dans les villages .
Il
existait des passeports pour se rendre en France et ce système a été en
vigueur jusqu'en 1860.
Le
6 novembre 1803 Antoine Troccaz meurt écrasé a 21 ans par une roue de moulin
dans le moulin de son père Jean-michel
Le
13 décembre 1874 Pithoud Théodule
meurt à 60 ans dans un accident au bois.
Malgré
les catastrophes naturelles, les accidents, les épidémies nos ancêtres étaient
de solides gaillards qui vivaient relativement vieux comme l'atteste les
quelques décès suivants:
le
23 avril 1698 François Vinit mourrait à 98 ans!
le
29 novembre 1730 c'est Théodule Reffet qui mourrait à 99 ans.
Mieux
encore le 4 novembre 1730 Pierre Ravoire, notaire décédait à 100 ans.
le
3 février 1779 c'est Jacqueline Reffet qui atteignait 95 ans
Quant
au record de longévité du
village il appartient sans doute à Barthélémi Rey qui est mort à...105
ans! mais ce record est fait pour être battu.
Daniel
Déquier estime que nos ancêtres étaient habillés ainsi avant l’an
mille
5-Le 19e siècle
En
1802 un gamin de 3 ans Joseph Cohendet met le feu a une grange du Mollaret
Le
26 juillet 1805 à 21 heures un incendie causa la mort de 7 personnes au Sappey
des André à Montgellafrey :dans la famille de
François André : sa femme Laurence 20 ans ,son petit-garçon
Jean-baptiste 4 mois,, ses frères Michel
18 ans , Antoine 14 ans, ses sœurs
Marie-Marguerite 16 ans, ,Marie 12 ans ainsi
que Blaisaz Sumille 42 ans sa servante
Un
relais de télégraphe Chappe est installé
en 1806 aux « barraccons »
, il permet la transmission de télégrammes par signaux optiques (quand il
n’y a pas de brouillard..) entre Lyon et Venise. .Un autre relais est visible
au col des hurtières, et un autre sur la commune de Saint-Léger
un autre se trouvait au dessus de Montvernier etc…Il s’agissait
d’un édifice en bois d’ou probablement le nom
de barraccons Il fonctionnera jusqu’en 1830 environ.
La
révolution française fut modérement appréciée dans ce village très
catholique.
Des
prêtres refusèrent d’abjurer et si certains s’enfuierent quelques années
au Piémont, d’autres furent dénoncés par des voisins pas sympas et déportés
sur l’île de Ré ,voire au
bagne de Guyane .Ainsi
Antoine Ravoire de Montgellafrey se retrouva t’il au bagne de l’ile de Ré
le 17 janvier 1799 d’ou il s’évada
le 9 avril 1800 avec d’autres prêtres de la région . Il revint au
pays et se cacha dans des grottes de St Colomban des Villards où des
paroissiens complaisants le protégèrent. Il fut curé par la suite a
Villargondran où par malchance il fut agressé par des brigands sur la route de
Saint Jean et en mourut le 6 mai 1827 à l’age de 66 ans.
Napoléon
qui fait construire une route moderne au col du Mont-Cenis se servira beaucoup
de ce moyen de transmission pour ses campagnes.
Les
campagnes napoléonniennes nécessitent
beaucoup de « volontaires » dont beaucoup sont désignés d’office. On
dit que 86 hommes furent enrôlés dans la Grande Armée et que 6 seulement en
revinrent,… ce qui semble tout a fait excessif.
Certes
beaucoup de soldats ne revinrent pas au pays, ils s’établirent ailleurs,
d’autres furent faits prisonniers
lors de la retraite de Russie ( 1812) et qu’ils furent
«
mariés de force à des femmes russes
»….. Cette recherche est a approfondir…
La
conscription instaurée par l’administration de Napoléon ne fut pas appréciée
au village, les
«
volontaires » se cachèrent dans la foret, d’autres se mutilèrent (index
droit..), le maire de l’époque Joseph
Diernaz fit tout ce qu’il put
pour ne pas présenter des conscrits convenables
: trop petits, goitreux, absents etc .Pour ces preuves d’incivisme la commune
fut condamnée a payer une forte amende
En
1814, comme en 1812, après les revers des armées napoléoniennes les troupes
autrichiennes ou plus exactement croates occupent le bourg de La Chambre et «
taxent » elles aussi les habitants du canton, ce qui, conjugué avec des
conditions météorologiques désastreuses, entraînera une famine importante en
1816, les habitants en sont réduits a manger de l’herbe…
1823
Incendie important au village du Bey : 31 maisons brûlent
1836
Le jour des Rameaux un Incendie au village de Charrière détruit tous
les bâtiments sous la Chapelle
Le
28 juillet 1855 encore un incendie vers midi, un incendie dans la maison Reffet
du Replat détruit également la Chapelle et presque tout le village
De
1815 à 1860 la Savoie fit partie du Royaume de Sardaigne-Piemont, qui deviendra
par la suite le Royaume d’Italie en 1870. C’est ainsi que les comtes, puis
les Ducs de Savoie deviendront la famille régnante du Royaume d’Italie.
En
mai 1827 au cours d’une visite pastorale
« par temps de grandes pluies » de Mgr Billet évèque de
Maurienne est fait la promesse de
crééer une paroisse pour les hameaux de l’Envers en raison de difficultés
de communication
En
1828 un leg est fait par 3
habitants de l’Envers : Barthélémy Crozet ,Martin Tognon,
Pierre-antoine Borivent du Planey
Le
27 décembre 1829 un testament , qui sera l’objet de contestation,
est fait par Barthélémy Crozet pour construire une chapelle aux Covatières .
L’évêque
donna son accord le 14 mai 1830. et le notaire royal Assier de La Chapelle en
dressât l’acte le 16 décembre 1830 .
La
chapelle de Saint François de
Sales fut construite sur une ancienne chapelle
de 1716 dédiée à Sainte Agathe ; et Saint Barthélémy.
Tous
les habitants se mirent au travail, les matériaux vinrent par Planchamp, le
Gypse de Saint-Martin et les ardoises du col de la Madeleine.
Le
20 aout 1832 les habitants de l’Envers déposèrent une requête pour l’erection
d’une paroisse séparée.
La
chapelle sera achevée en
mai 1832 mais l’affaire traina encore…
Le
21 aôut 1843 fut crée officiellement la
paroisse de Saint-François de Sales par
Monseigneur Vibert au village des Covatières près du Bugeon, et des moulins
Le
premier curé de la chapelle des
Covatières en 1848 fut Placide
Bochet de Montdenis
En
1838 le nombre total d’habitants est de 915 c’est le maximum .a partir de
cette date le nombre d’habitants va diminuer, immigration vers les villes ,
moyens de communication plus faciles, terres cultivables insuffisantes pour
nourrir autant de personnes
Le
26 décembre 1857 un incendie se déclara dans la salle de la mairie
de Montgellafrey et une grande partie des archives fut détruite
1859
Important éboulement sous le village du Replat suite a des pluies diluviennes.
Une carte du 17e
siècle